Le 28 mai 1871, à l’issue de la « Semaine sanglante », la Commune de Paris n'existe plus...
Tout a commencé le 18 mars 1871, les parisiens qui refusent les conditions du traité de paix signé le 26 février par le gouvernement d’Adolphe Thiers, s’opposent aux forces gouvernementales, Thiers prend peur et se réfugie à Versailles. Le mouvement insurrectionnel prend alors le pouvoir dans Paris sous la dénomination de « commune de Paris ». Le traité de paix signé définitivement le 10 mai (traité de Francfort) met fin à la guerre franco-allemande commencée le 19 juillet 1870, après les différentes défaites françaises (Valmy pour la plus connue) et oblige la France à céder une grande partie de l’Alsace Lorraine actuelle, un peu des Vosges et à verser une indemnité de 5 milliards en or ; en outre une partie du pays sera occupée jusqu’au paiement définitif de la dette de guerre.
La commune de Paris organise un gouvernement autonome représentant toutes les classes sociales qui va administrer la capitale jusqu’au 20 mai en promulguant de nombreuses lois aux avancées sociales considérables qui seront reprises pour certaines par la république des années plus tard.
Thiers, de son côté négocie avec les allemands pour obtenir la libération de 60000 prisonniers, qui avec des paysans recrutés à la hâte formeront le plus gros des troupes qui vont assaillir Paris.
Le 21 mai, c’est le début de la semaine sanglante, 130 000 hommes attaquent d’abord le quartier du point du jour. Les batailles sont rudes, les barricades tombent les unes après les autres, mais c’est le répression et la liquidation systématique des hommes, des femmes, des enfants par les versaillais, qui fera l’essentiel des victimes pendant cette semaine sanglante.
De leur côté, les communards se vengeront de ces atrocités en exécutant quelques otages et en détruisant certains monuments comme les Tuileries, l’Hôtel de ville, le Palais- Royal.
Le 27 mai 1871, la commune de Paris est terminée, le drapeau rouge ne flotte plus sur Paris. La semaine sanglante a fait environ 20000 tués parmi les communards.
Le bilan de cette semaine sera ensuite encore alourdi par des condamnations à mort, des déportations en masse au bagne (notamment Louise Michel, l’une des figures emblématiques de cette commune de Paris).