23 Août 2020
Le 25 août 1944, le Général Von Choltitz remet la capitulation des forces allemandes de la capitale française aux mains du général Leclerc. Après ces longues années d’occupation, Paris est enfin Libre !Un symbole pour une nation entière à reconstruire.
La libération de Paris est entamée dès le 10 août 1944 par la grève déclenchée d’abord par les cheminots puis bientôt suivie par celle des gendarmes, de la police et des postiers. Ces différents mouvements vont parvenir à une grève générale le 18 août.
Le débarquement de Normandie et la progression des alliés sont à l ‘origine de ce mouvement populaire malheureusement pauvrement armé car comme toujours derrière la réalité du quotidien pour ces combattants de l’ombre, les politiques sont déjà à l’œuvre pour verrouiller le monde d’après en fonction de leurs idéaux. Malgré tout, des barricades se dressent dans les rues engageant des combats sporadiques contre les allemands et la Milice Française tristement célèbre. Les combats les plus violents se situent notamment à la préfecture de police de Paris. La banlieue parisienne n’est pas en reste, partout embuscades et combats se multiplient contre l’occupant et ses supports. Le 20 août, une trêve est conclue entre les deux camps pour évacuer les blessés mais les combats s’intensifient rapidement.
Le 24 août, c’est l’insurrection populaire générale, les combats font rage et le pire est à craindre car Hitler a donné à Von Choltitz l’ordre de réduire la ville en cendres en cas de défaite.
Pendant ce temps, De Gaulle et le Général Leclerc essaient de convaincre les américains de soutenir les insurgés parisiens commandés par Rol-Tanguy et Chaban-Delmas. Les alliés veulent éviter à tout prix de perdre du temps avec la libération de Paris pour foncer vers l’Allemagne. Finalement, après de nombreuses tractations infructueuses, le général Leclerc force la décision des américains en envoyant en éclaireur une partie de la célèbre 2ème division blindée française qui entre dans la capitale le 25 août 1944 par les portes d’Italie et d’Orléans.
L’issue des combats ne fait alors plus aucun doute, mais désobéissant aux ordres d’Hitler, Von Choltitz va signer la capitulation des forces d’occupation devant la gare Montparnasse à 15 h30 ce même jour.
Le général de De Gaulle arrive à peine une heure plus tard sur les lieux. Il se rend à L’hôtel de ville et prononce son discours resté dans les mémoires : « Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! »
Le lendemain, après son installation comme chef du gouvernement provisoire, le Général descendra triomphalement les Champs-Élysées sous les hourras de plus de deux millions de personnes, les mêmes parfois qui quelques années auparavant accueillaient les « libérateurs » allemands dans la liesse, mais dans une vie «d’honnête homme », il faut souvent savoir retourner sa veste en fonction du vent de l’histoire si l’on veut profiter de tous ses biens mal acquis et se refaire une virginité sur le long terme mais c’est une autre histoire et un éternel recommencement depuis que le monde est monde.
La guerre est encore loin d’être terminée mais symboliquement le drapeau tricolore flotte à nouveau sur l’Arc de Triomphe et de Gaulle peut savourer le résultat de son intransigeance.
76 soldats de la 2ème D.B et près d'un millier d'insurgés ont perdu la vie au cours des combats des jours précédents.
Depuis la rédaction de l'article sur cet événement qui tend à se diluer dans nos mémoires sélectives d'enfants bien nés, un PSG soutenu par les finances d'un Qatar totalement républicain comme chacun le sait, a peut -être gagné la coupe des champions de Foot et cela est autrement important sur l'échelle des valeurs historiques pour les adeptes du ballon rond. Le monde est décidément totalement fada.