16 Février 2008
Un mort à l’Elysée.
Panique à l’Elysée en ce 16 février.
L’histoire est restée célèbre : Le jeudi 16 février 1899 vers la fin de l’après-midi, le président de la République Félix Faure, qui venait de fêter quelques semaines auparavant ses 58 printemps, gît inanimé dans le salon bleu de l’Elysée. Victime d’une congestion cérébrale, il rend son dernier soupir quelques heures plus tard .Vite, c’est l’affolement au château, car ce « bon » Félix a eu la bonne idée de mourir en galante compagnie dans les bras de sa maîtresse du moment Marguerite Steinheil et la rumeur commence à courir dans les couloirs.
Très réactifs, les services officiels lancent alors les communiqués qui modifient légèrement les circonstances du décès. Selon ces derniers, le président serait mort dans de terribles souffrances après une longue agonie.
L’anecdote la plus drôle est sans doute celle-ci. Le docteur ou le curé suivant les versions arrivé au chevet du président demande aux personnes présentes : « le Président a-t-il toujours sa connaissance ? »
On lui répond : « Non, Monsieur, nous l’avons fait sortir par une porte dérobée »
En tout cas, Félix Faure, président de pacotille,réac notoire qui a toujours refusé la révision du procès Dreyfus, très critiqué à l’époque pour son goût du faste et ses dépenses immodérées, est resté plus célèbre par sa mort que par sa vie comme disaient ses adversaires politiques.
Tel Clemenceau à qui l’on prête cette oraison funèbre liée aux circonstances de son décès : « Il voulait être César, il ne fut que Pompée »
Impayable et impensable de nos jours, non?