Travail des enfants
Depuis 2002, la journée du 12 juin est devenue la Journée mondiale contre le travail des enfants.
A travers le monde, on estime que plus de 200 millions d’enfants sont contraints de travailler pour leur survie et celle de leur famille. Même dans certains pays où le travail des enfants est devenu illégal, la situation ne s’est que très peu améliorée. La fin du travail forcé sous toute ses formes est pourtant une priorité revendiquée par de nombreux pays, l’ONU ou l’organisation internationale du travail.. Près de trois quarts des enfants qui travaillent sont aux prises avec les conflits armés, l’esclavage, l’exploitation sexuelle ou les travaux dangereux. L’agriculture à elle seule est responsable de 70 % du travail forcé des enfants de 5 à 14 ans (garder le bétail, moissons, vaporisation des pesticides) du lever au coucher du soleil.
Selon l'Organisation internationale du Travail (OIT), est considéré comme travail des enfants tout travail qui nuit au bien-être des enfants et entrave leur éducation, leur développement et leurs moyens d'existence futurs. Les jeunes filles semblent encore plus défavorisées puisqu’elles s’occupent en plus des tâches ménagères.
Des conventions internationales existent pourtant pour protéger les enfants du travail forcé : notamment
Les droits de l’enfant des Nations Unies (1959)
La Convention internationale des droits de l'enfant de 1989 qui reconnaît à l’enfant le droit à l’éducation, qui donne obligation aux états de fixer un âge minimal pour l’emploi (192 pays signataires)
Article 32 de cette convention
Chaque enfant a droit à la protection contre l'exploitation et ne peut être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé
En Juin 1999, l'OIT a adopté Une nouvelle convention (C 182) ainsi qu'une recommandation concernant l'élimination des pires formes du travail des enfants. Une campagne visant à la ratification et à l'application universelle de cette convention a été lancée. Quelques pays seulement ont ratifié cette Convention. Depuis les années 90, L’OIT a également lancé le Programme international pour l'abolition du travail des enfants (IPEC) pour contribuer à l’abolition totale du travail des enfants en renforçant les capacités de chaque pays à luter contre ce fléau, mais la route est encore longue.
