9 Août 2020
Le mois de juillet 2020 que nous venons de vivre ne restera peut-être pas dans les annales comme le mois le plus chaud de nos étés français mais il figure dans le monde en tête des mois les plus secs jamais enregistrés sur notre planète. Parfait pour arborer un bronzage de bon aloi pour la rentrée de septembre, mais n'en déplaise à tous les négationnistes de la terre , souvent de pauvres types levant la main droite bien tendue sans connaitre la portée historique de leurs gestes et adhérant aux idées du grand complot pour se donner l'impression d'exister en hurlant avec la meute. Abreuvés des programmes télé qui ressemblent chaque jour à des diners de cons à grande échelle planétaire, ils sont si aisément trompés par quelques-uns qui se voudraient des leaders charismatiques et souhaiteraient ériger leurs vérités alternatives en dogme. Ces voyous là, souvent en mal de reconnaissance mais adeptes d'un certain pouvoir sur des masses ignorantes et de l'argent facilement gagné sur le dos de ces crédules en tout genre, profitent des failles de ce soi-disant système qu'ils entendent dénoncer pour en faire leurs choux gras . Les mêmes et leurs affidés qui prétendent et feignent de croire que la pandémie du coronavirus n'existe pas par exemple etc. etc.. Le monde de la psychiatrie a du travail sur la planche pour quelques siècles à venir avec ce genre d'énergumènes. Comme le disait Einstein: deux choses semblent infinies l'univers et la bêtise humaine, quoique pour l'univers je n'en ai pas acquis la certitude absolue.
La canicule de ces premiers jours du mois d'août est là pour nous rappeler à tous que les sécheresses se répètent à l'infini depuis plusieurs décennies et le lot de catastrophes qui en découlent de façon exponentielle ne semblent pas émouvoir outre mesure les dirigeants des pays les plus à même d'agir pour inverser la courbe fatale, sauf parfois lorsque leur élection ou(ré)élection semble compromise par ce sujet fâcheux. De culs de sacs en voies sans issues, nous allons toujours droit dans le mur, la grande sécheresse de 1976 semble presque une rigolade dans le flot des vagues successives de fortes chaleurs continues qui nous arrivent depuis ces 4 dernières décennies.
Je n'ai jamais eu de goût et j'ai de toute façon passé l'âge et l'envie de vouloir faire des leçons de morale à la terre entière et mon avenir est plutôt loin derrière lorsque je regarde dans mon petit rétroviseur mais j'aime croire pouvoir encore profiter sereinement du temps qui me reste pour me poser sciemment les bonnes questions et tenter d'influer à mon modeste niveau sur l'avenir de mes enfants et de leurs enfants après eux. Et cela ne coûte rien d'énoncer parfois quelques vérités, quitte à ramer à contre courant.
Carpe Diem, demain sera un autre jour(ou pas)...